Mon enfant veut toujours manger la même chose : comment introduire de nouveaux aliments ?

Pourquoi il refuse les nouveaux aliments

C’est une phase typique du développement alimentaire : la néophobie alimentaire.

Entre 2 et 6 ans, le cerveau de l’enfant traverse une période où tout ce qui est nouveau est perçu comme potentiellement dangereux.
Certains chercheurs expliquent que cette méfiance instinctive vient de nos ancêtres : à l’époque des cavernes, elle protégeait les petits humains de plantes toxiques ou d’aliments inconnus.
Aujourd’hui, elle se traduit par une règle bien connue des parents : « je ne connais pas, je ne touche pas ».

Mais la peur du nouveau n’est pas toujours la seule cause.
D’autres facteurs peuvent renforcer le refus alimentaire :

  • Une hyper-réactivité sensorielle : certaines textures, odeurs ou couleurs peuvent vraiment gêner votre enfant (comme le contact collant d’une purée ou l’odeur du chou).
  • Des expériences négatives : une fausse route, un légume amer, un fruit trop acide, ou simplement un moment tendu à table peuvent créer une association négative avec un aliment.
  • Le besoin d’autonomie : à cet âge, dire “non” est aussi une façon d’affirmer son identité. Et le repas devient souvent le terrain d’expression préféré pour ça !

C’est normal.
Mais normal ne veut pas dire qu’il faut rester bloqué là.
Avec un cadre rassurant et des stratégies adaptées, votre enfant peut retrouver le plaisir d’explorer à son rythme.

💡Pour aller plus loin mon enfant ne veut pas manger : que faut-il faire ?


Comment lui redonner envie d’explorer : le principe des “aliments passerelles”

Les aliments passerelles (ou “recettes ponts”) sont des repas qui combinent un aliment connu et aimé avec une petite nouveauté.

Le cerveau garde un repère rassurant, tout en s’ouvrant à un nouveau goût ou une nouvelle texture.

Exemples concrets :

👉 Ces techniques s’appuient sur la méthode du pairage alimentaire utilisée dans les thérapies alimentaire : une bouchée d’aliment “copain” mélangée à une petite quantité d’aliment “nouveau”, en augmentant progressivement la proportion.


Les petits changements pour avancer sans se braquer

Pas besoin de tout changer d’un coup.
Avec les enfants, la nouveauté se gagne par petites touches — un pas à la fois, toujours en douceur.

Chaque mini-changement crée un pont entre le “je connais” et le “je découvre”.
Et plus ces ponts sont nombreux, plus la peur du nouveau s’efface.

Par exemple :

  • Gardez sa recette préférée, mais changez la forme → la purée devient galette.
  • Gardez la texture, changez la couleur → du cabillaud pané au saumon pané.
  • Gardez le goût, changez le contenant → la compote quitte la gourde pour un ramequin.
  • Gardez la couleur, changez l’aliment → les frites de carotte deviennent des frites de patate douce.

Ces ajustements minuscules donnent à son cerveau un sentiment de sécurité : “c’est différent mais ça ressemble à ce que je connais !”
Et c’est ainsi, pas à pas, que votre enfant finit par accueillir la nouveauté avec curiosité plutôt qu’avec méfiance.

En résumé

Le refus alimentaire n’est pas une opposition, mais une étape.
Et votre rôle, c’est de lui offrir le cadre, la sécurité et la progression dont il a besoin pour la traverser.

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comprendre avant d’agir, offrir un cadre rassurant et redonner à ton enfant le plaisir de manger de tout — à son rythme..

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